jeudi 30 août 2018

L'enfer aux urgences de Nîmes

Je tenais à m'excuser de ce silence après le retour de ma grande, se fût un grand moment de bonheur pour finir en cauchemar.
Je tiens à préciser que je ne veux en aucun cas de la pitié mais je tenais à dénoncer le centre hospitalier de Nîmes pour leur manque de professionnalisme.
Je tenais à faire cet article pour vider mon sac, me soulager et partager avec vous cette mésaventure qui pourra peut-être vous aider à dénoncer d'autres soucis, d'autres mésaventures sur cet hôpital.
Si vous suivez mes aventures, vous saurez que ma grande Amalia, nous a rejoint en milieu de vacances.
Le premier jour a été des plus agréables, nous étions tous, tellement contents d'être ensemble, à nouveau réuni.
Puis du jour au lendemain, ce moment de joie s'est vite transformé en cauchemar.
Nous avions décidé de visiter un joli village aux alentours de notre location puis arrivés sur place, Amalia s'est pliée en 2, une grosse douleur lui apparue soudainement de son dos jusqu'à son ventre, elle pleurait voir hurlait de douleurs.
Face à son état, nous avons décidé très vite de la transporter au CHU le plus proche de nous.
Amalia commençait à se paralyser du côté droit, croyez-moi la plus grosse frayeur de ma vie et de panique, impossible de trouver ce CHU, nous avons donc décidé d'appeler le 15 qui ont pris tout de suite l'initiative de nous envoyer les pompiers pour la transporter d'urgence au CHU.
Les pompiers nous ont précisé l'adresse que j'ai pu rentrer dans le GPS pour que mon mari puisse nous rejoindre en voiture oh oui je tenais vraiment à être au côté de ma fille et de ne pas la quitter des yeux.
Arrivé aux urgences, vers 13h30, Amalia a été prise en charge immédiatement surtout niveau papier, on lui a juste donné un paracétamol, ce qui forcément n'y a rien fait, je leur ai pourtant bien précisé qu'ils étaient inefficaces pour elle.
Mon mari est arrivé quelques minutes plus tard et m'a appelé il était un peu perdu (euh oui c'est immense quand même) alors je lui ai dit ce que je voyais de la fenêtre et il a trouvé l'endroit mais n'arrivait pas à trouver l'entrée alors j'ai voulu sortir pour le rejoindre et je me suis fait remontée les bretelles comme jamais (oui on est à l'hôpital pour le plaisir, le saviez-vous ?).
Du coup je suis revenue auprès de ma fille sans faire d'histoires et un interne a entendu mon désarroi au téléphone et a pris en charge l'appel et a été chercher mon mari. Ouf un gentil homme !!
Les minutes nous paraissaient des heures et personne ne venait lui donner de quoi la soulager, je me sentais inutile face aux cris de ma fille qui souffrait tellement, j'ai pris mon courage à 2 mains et j'ai été demandé de quoi la soulager en précisant que nous étions là depuis plus de 1h30 et qu'elle n'en pouvait plus.
Enfin ils l'ont pris en charge, l'on perfusait chose qui l'a un peu soulagé, quelques minutes plus tard ils lui ont prélevé du sang et l'on perfusait avec un produit plus fort comme quoi ce qu'ils croyaient être une comédie ne l'était pas (même si mon instinct de maman me disait qu'elle souffrait les martyres eux n'y croyaient pas forcément).
A ce moment là 2 vigiles sont passés dans le couloir où nous étions tous et on fait sortir mon mari et mes 2 autres puces, dans ces moments là tu te sens vraiment seul !!
Oh les vigiles, parlons-en également, des personnes sans cœur qui te regardent de haut, j'ai même vu qu'à un moment je ne puisse plus re-rentrer avec ma fille, et oui en attendant 8h et plus, à un moment il faut aller voir sa famille qui doit attendre dans un sas, boire ne serait-ce qu'un peu et prendre l'air.
Après les analyses qui révélaient rien d'anormal, un interne a ordonné une échographie, nous avons dû attendre 3h avant qu'elle puisse la faire en attendant je vous passe les allés-retours pour demander de la soulager.
Je vous passe également les gens qui s'agaçaient, et les conversations entre internes, infirmiers... qui se foutaient ouvertement des malades, facile à entendre vu qu'ils sont dans un local où l'on peut tout entendre...
Je tiens à souligner que l'interne qui l'a pris en charge n'était pas du tout impliqué, je lui ai demandé plusieurs fois de lui donner quelque chose pour la soulager, il en était venu à tourner la tête et à tracer son chemin dès qu'il passait pas loin de nous.
Malgré ça, un super infirmier l'a pris en charge, d'une douceur absolue, l'a soulagé et s'est démené pour elle.
Après l'échographie, la doctoresse l'a laissé en plan dans la salle d'examen sur son brancard, j'ai dû moi-même la sortir de cette salle pour voir 2 supers aide-soignantes prendre l'initiative de prendre à leur tour le brancard pour la ramener dans les couloirs.
L'échographie n'a révélé aucune anomalie, ils lui ont donné une ordonnance de paracétamol et l'on autorisait à sortir.
A ce moment là Amalia allait bien elle était encore sous l'emprise des anti-douleurs, après une nuit mouvementée entre vômissements (pas très glamour désolé) et une petite douleur, la nuit s'est passée.
Le lendemain matin, une douleur de plus en plus intense jusqu'à plu s'en tenir et rebelote re-urgence !!!
Mais ce coup là, sans ambulance, et là le calvaire recommença, pliée en 2 sur une chaise, il nous a fallu prendre un numéro, 4 malades devant nous et une attente interminable !!
A notre numéro, mon mari s'est approché du bureau des admissions et le guichetier était plus là, nous avons encore dû attendre une dizaine de minutes et au moment de son retour, nous nous sommes vu entendre dire qu'il n'a été appeler.
Ensuite nous avons dû attendre dans le sas et nous avons pu voir écrit que l'ordre de passage pouvait être modifié par le service médical ce qui n'a pas été le cas vu que ma fille hurlait de douleurs et que (sans vouloir critiquer qui que se soit) la personne devant elle ricanait et faisait des selfis, je me demande encore où était l'urgence ???
L'histoire finit ici car à ce moment là ma fille a été pris en charge par un super docteur (du smur) qui a pris le temps de l’osculter (même s'il y avait du monde aux urgences), de regarder ses analyses et son écho et a réussi a diagnostiqué son état.
Depuis quelques jours se sont passés, Amalia est encore bien fatiguée mais tout rentre dans l'ordre.

1 commentaire:

  1. 😱 pauvre puce elle a du souffrir plein plein de bisous en espérant te que ça nous en revienne jamais

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